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Les films et le fonds ANAKO

Le fonds ANAKO

Les Voix de l’Oubli / The Forgotten Voices

Les films de la collection racontent les derniers peuples et cultures traditionnelles de la planète, les derniers chasseurs-cueilleurs itinérants ou les derniers grands nomades de la planète. Ce sont des documentaires de création authentiques, sincères, sans mise en scène ni altération des réalités du terrain. Recueillir cette mémoire si précieuse pour les générations qui nous succèderont et témoigner de ces cultures qui se transforment et parfois s’éteignent, est pour l’équipe Anako un devoir autant qu’une véritable passion. 

The films in this collection present the cultures, traditions and disappearing way of life of the survivors of the hunter-gatherer people and the last nomadic tribes of the world. These films are documentaries made with sincerity, without staging and without altering the reality of the tribes’ environment. For the Anako team, it is important to preserve for future generations these tribal memories and to show how their cultures change and sometimes disappear as globalisation sacrifices their way of life. For us it is a genuine passion and a duty to continue this work. 

Depuis novembre 2019, la Fondation ANAKO a repris les activités de production, d’édition et de distribution des films du catalogue de la société ANAKO Productions Editions.

Tous ces films sont disponibles pour des projections-débats, des conférences ou des diffusions en France ou à l’international.

Le pdf du catalogue 2023 des films de la Fondation ANAKO.

Nouveauté : PETIT PEUPLE / LITTLE PEOPLE (52′, Les Voix de l’Oubli) 2023

Les Baka, les Bakola-Bagyéli, les Aka ou les M’buti font partie de ce grand peuple communément qualifié de «Pygmées» disséminé dans les forêts d’Afrique centrale. Leur mode de vie est étroitement lié aux écosystèmes forestiers, pratiquant traditionnellement la chasse, la cueillette, la pêche et le ramassage. 
La déforestation et les multiples projets agro-industriels et miniers qui amputent les forêts équatoriales entraînent le confinement des pygmées sur les bord des pistes et des routes où ils sont contraints à survivre dans une dépendance toujours plus accrue vis à vis des populations sédentaires bantoues et des multinationales qui exploitent aujourd’hui leurs espaces de vie ancestraux. 

Le film nous raconte le quotidien de chasseurs- cueilleurs, les rites de passage de l’enfance à l’âge adulte, ceux en l’honneur de Jenghi, l’esprit de la forêt, la spiritualité mais aussi les défis et les difficiles compromis auxquels sont aujourd’hui confrontés les peuples des dernières forêts. Détenteur d’un immense savoir ancestral, les Pygmées ont aujourd’hui un rôle essentiel à jouer pour le devenir de ce patrimoine forestier inestimable 

Un vieux Kobo Baka assis devant son mongulu nous tînt ce propos : «Les Pygmées et la forêt ne font qu’un, si la forêt meurt, les Pygmées disparaîtront, si les Pygmées disparaîssent, la forêt perdra son meilleur allié. Heureusement les esprits veillent. Ils nous protègent. Jengui et toujours là, dans les entrailles de la grande forêt, pour nous donner la force et l’espoir». 

Noubas, une mémoire africaine (50′, Mémoires Africaines)

En 1978, deux jeunes explorateurs Suisse, Eliane et Pierre et Dubois,  partent explorer les monts Kordofan au Soudan sur les traces de la controversée cinéaste allemande, auteure des Jeux du Stade en 1936, Leni Riffenstahl et surtout de l’ethnologue qui étudia les Nouba, Georges Rodger.

Ils y découvrent des rituels étonnants de fécondité, d’initiation ou de séduction, d’impressionnantes luttes aux bracelets tranchants, des confrontations rituelles entre villages voisins, des cérémonies qui vouent un véritable culte à la beauté des femmes et des hommes.

Ils réalisent alors le premier grand film documentaire jamais tourné sur ce peuple si mystérieux et fascinant de beauté mais aussi le dernier car, au fil des trente dernières années, la riche culture des Nouba s’est éteinte inexorablement, malmenée par le régime soudanais, le prosélytisme islamique et les guerres du Darfour et du Sud Soudan. 

Qui était les Nouba ? Que sont-ils devenus ? 

Même si les portes de la connaissance se sont, du fait des guerres et des aléas de l’histoire, refermées sur l’univers fascinant des Nouba, le film nous invite à découvrir, à travers les images et les témoignages d’hier et d’aujourd’hui, ce peuple extraordinaire qui a marqué d’un sceau indélébile la grande histoire de l’humanité.

Ce film unique sur les Nouba, leur quotidien et leur riche culture, est aujourd’hui une mémoire inestimable pour les descendants de ce peuple fascinant et pour l’humanité toute entière.

Géants du haut-Nil (50′, Mémoires Africaines)

Le grand Nil a de tous temps été un fleuve mythique. Ses berges ont abrité les grandes civilisations pharaoniques, mais aussi, là où le Nil se perd dans les plus grands marécages du monde, de fascinantes sociétés d’éleveurs nomades nilotiques, les géants du Haut-nil.

C’est dans les murs du XIVe siècle du château de Verrière, où il a installé l’ethno musée de la Fondation Anako, que Patrick Bernard nous raconte le quotidien et les traditions des géants du Haut-Nil, réveillant les souvenirs de sa propre expérience quant, il y a 36 ans, il a mis ses pas dans les leurs pour les accompagner au fil de leurs longues transhumances à travers le Souddoud, les grands marécages du Haut- Nil.

Les images qu’il a tournées au cours d’une longue expédition de 9 mois en 1980 et 81 et les images tournées quelques années plus tard par Christian Monty éclairent le téléspectateur d’un regard nouveau sur ce que furent il y a plus de trente ans les dernières tribus nomades de ces marges du monde.

Au lendemain des guerres fratricides et interminables qui ont meurtris les peuples d’éleveurs nomades du Haut-Nil, Patrick Bernard nous livre ici l’un des carnets de voyages africains qui ont le plus compté dans sa vie et ses engagements aux côtés des sociétés tribales en voie d’extinction sur l’autel de la globalisation des peuples et de leurs différences culturelles.
Il nous fait découvrir l’homme racine dans ce que fut son son absence de matérialisme et sa relation privilégiée à la nature et son milieu.